Les allergies se manifestent à tout âge et touchent de plus en plus de personnes… Les allergies saisonnières, souvent associées exclusivement au printemps sont pourtant présentes sur des périodes plus longues. Voici quelques astuces pour mieux comprendre et limiter les effets des pollens au quotidien.

Des allergies pas seulement au printemps

Quelles sont les allergies en ce moment ?

La pollinisation du printemps constitue la période la plus agressive pour de nombreuses personnes. Connue plus souvent comme rhume des foins, la rhinite allergique causée par le pollen d’arbres et d’arbustes très allergène débute son premier cycle de mars à juin. On retrouve selon les régions de grandes quantités dans l’air de pollen de bouleau, de chêne, de frêne ou de peuplier.

Dans un deuxième temps, de mai à octobre on retrouve principalement le pollen des graminées particulièrement présent dans l’air avec la coupe du gazon, tout comme celui de l’ambroisie, de l’olivier ou du châtaignier.

Ces périodes tendent à se prolonger de quelques semaines… En cause : les changements climatiques qui allongent la durée de pollinisation des arbres et des plantes.

Comment se manifestent les allergies aux pollens ?

L’allergie est originaire d’un dérèglement du système immunitaire qui ne tolère plus une substance étrangère considérée par notre organisme comme dangereuse : l’allergène.

Quels sont les symptômes d’une allergie saisonnière ?

Les allergies saisonnières se reconnaissent par une série de symptômes :

• cutanés : urticaire, dermatite, eczéma
• respiratoires : rhinite, asthme
• oculaires : démangeaisons, irritations, larmoiement
• généralisés : anaphylaxie (réaction généralisée à l’ensemble du corps pouvant se révéler potentiellement grave).

Quelques astuces pour éviter les crises d’allergie aux pollens

L’App myIEVA vous prévient chaque jour de la présence de pollen dans votre environnement et vous avertit lorsque vous vous trouvez dans un pic.

Voici certains réflexes à adopter face aux pollens

• À l’extérieur :

on s’assure d’éviter de sortir en pleine période de pollution ou de pollinisation, notamment pour les activités physiques qui nous font inhaler d’autant plus de polluants du fait de la hausse de la fréquence respiratoire. Et en voiture, on préfère rouler les vitres fermées pendant le pic de pollens.

On pense également à éviter la surexposition au pollen liée aux activités du jardin si on souffre d’allergies. La tonte du gazon est particulièrement déconseillée aux personnes souffrant du pollen des graminées.

On se méfie de l’humidité. Le pollen s’accroche particulièrement bien à notre linge séchant au soleil ou nos cheveux mouillés…

• À l’intérieur :

On pense à aérer très régulièrement son domicile pour éviter l’accumulation des particules fines qui ne font que rendre le pollen encore plus allergisant. Penser à ouvrir ses fenêtres aux bonnes heures de la journée (tôt le matin et tard le soir) permet de réguler son air d’intérieur pour alléger ses symptômes.

Dans la même idée, afin de ne pas déposer de pollens sur son oreiller et ses draps et préserver sa chambre, on se déshabille dans la salle de bain et prenant soin de bien se rincer les cheveux sous la douche. Juste avant d’aller dormir, on passera une nuit beaucoup plus agréable…

On évite d’aggraver ses symptômes avec un environnement intérieur infesté de composés organiques volatils (COV). Ceux-ci sont présents notamment dans le tabac, les produits d’entretien ou de bricolage, les parfums d’intérieurs et sont particulièrement irritants pour les yeux ou les bronches, déjà fragilisés par les allergies. Vous pouvez mesurer votre intérieur grâce aux capteurs du bijou connecté Twin.C et ainsi mieux contrôler la qualité de l’air chez vous.